Le monde fantastique dans lequel cette histoire prend place a conquis de nombreux lecteurs.
Au départ, “Moi, quand je me réincarne en slime” devait être une simple web série. L’histoire s’est d’ailleurs fait connaître sous ce format en 2014.
Mais en 2015, l’éditeur japonais Kodensha décide de sortir une version manga de cette série. Kurokawa se chargera d’éditer la version française en 2017.
Ce n’est qu’en octobre 2018, qu’une version animée de “Moi, quand je me réincarne en slime” voit le jour. La saison 1 durera jusqu’en mars 2019. Depuis janvier 2021, au grand plaisir des fans de la série, la saison 2 a commencé.
Mais qu’est-ce qui a fait le succès de cette série si particulière ?
L’histoire de “Moi quand je me réincarne en slime” est très bien ficelée
Une introduction aussi surprenante que captivante
“Moi, quand je me réincarne en slime” débute à Tokyo. Saturo Mikami est un salarié célibataire de 37 ans. Mis à part le fait qu’il n’a toujours pas trouvé de petite amie, la vie du jeune travailleur se passe à merveille. Seulement, tout va basculer très rapidement.
Un beau jour, alors qu’il rencontre un ami accompagné de sa fiancée dans la rue. Un homme dégénéré armé d’un couteau se jette sur le couple. Pour les protéger, Saturo se met au travers de son chemin et se fait poignarder dans le dos. Il meurt alors sur le coup.
Ce scénario catastrophe n’est en fait qu’une prémisse de l’histoire.
À l’issue de sa mort, Saturo se voit réincarné dans un autre monde. Seulement, il n’a pas de bras, ni de jambes. De plus, il ne peut ni voir ni parler. Il est, en fait, devenu un slime. On ne donne alors pas cher de sa peau dans ce nouveau monde fantasy.
Mais, c’est sans compter sur les deux compétences qui lui sont attribuées :
- “prédateur” qui lui permet de récupérer les capacités de ses adversaires ;
- “grand-sage” qui fait de lui un être capable de parfaitement analyser son environnement.
En se promenant dans la grotte dans laquelle il vit ses premiers instants dans la peau d’un slime, il fait la rencontre avec un dragon nommé Veldra Tempest. Il est le dragon des Ouragans catastrophes. Il s’est retrouvé figé ici pour avoir détruit toute une ville. Saturo et lui se lient d'amitié et Veldra décide de prénommer le petit slime : Limule Tempest.
Les choses sérieuses débutent dès lors que le slime parvient à s’extirper de la grotte
Pour sortir de la grotte, Limule utilise sa compétence de “prédateur” sur Veldra. Il parvient ainsi à briser le sort du dragon et trouve une solution pour sortir de la grotte.
Accompagné de son ami, dont il maîtrise désormais les compétences, Limule tombe sur une armée de Gobelins. Ces derniers lui demandent de protéger leur village contre l’attaque des loups. Depuis la disparition de Veldra, les villageois en sont de plus en plus victimes. Limule décide d’accepter.
À partir de cette rencontre, le décor est enfin posé. L’anime va alors prendre une toute autre dimension. Limule qui au départ ne voulait pas de grosses responsabilités, se voit vénéré par les Gobelins.
Lors d’une expédition dans la forêt de Jura où est implanté le village Gobelin, Limule fait la rencontre de Shizu, une femme de 75 ans qui semble n’en faire que 20. Il la sauve d’un prédateur et la ramène avec lui chez les Gobelins. Cette rencontre aura une forte influence sur la suite de l’aventure.
Une suite d'évènements vont faire du slime le chef de la Fédération de Jura Tempest sans même qu’il s’en aperçoive. Celle-ci englobe l’ensemble de la forêt de Jura et représente l’alliance des races de monstres qui l’habitent. Il se retrouve donc à gérer des relations politiques avec les êtres des pays voisins.
Les atouts majeurs de “Moi, quand je me réincarne en slime”
L’auteur a su allier fantasy et humour
La réadaptation du roman de Taiki-Fuse qui a été lu par plus d’un million de Japonais, doit son succès au monde fantasy dans lequel il prend place. Cet univers fascine. Disney a su surfer cette vague, pourquoi pas les animes Japonais ? Le champ des possibles y est illimité.
On retrouve dans “Moi, quand je me réincarne en slime” l’ensemble du casting de la fantasy classique avec les loups, les Gobelins ou encore les dragons. Mais, l’auteur a su y ajouter un brin d’humour. La scène ou Veldra, un dragon imposant, se laisse mener par le bout du nez par un simple slime a de quoi faire sourire.
En bref, l’auteur a su mêler les codes de la culture Geek avec une légère dose d’humour.
Le choix du slime pour personnage principal
Limule est un personnage qui ne présente aucune capacité physique qui sort de l’ordinaire. En effet, il n’est pas question d’un héros aux muscles très développés ou doté de super-pouvoirs. Il est donc facile pour les lecteurs et les téléspectateurs de s’identifier au slime. Ces derniers s’attachent donc à la petite boule gluante et vivent chaque problématiques avec empathie.
Les produits dérivés “Moi, quand je me réincarne en slime” sont fidèles aux graphiques de l’anime
L’expérience “Moi, quand je me réincarne en slime” ne s’arrête pas uniquement à la diffusion de l’anime. De nombreux produits dérivés représentant les personnages de la série ont vu le jour. Ils respectent parfaitement les dessins de la version animée.
D’ailleurs, vous retrouverez la majorité de ces produits sur Dream Bubble. Mugs Abystyle, figurines Banpresto et bien d’autres sont accessibles sur la boutique.
Finalement, “Moi, quand je me réincarne en slime” a su renouveler l’univers fantasy. L’histoire est un réel mélange d’originalité et d’humour. Si le succès est important au Japon, il ne fait aucun doute que les Français sauront, eux aussi, apprécier cette série fantastique.
N’attendez donc plus pour commencer la série si ce n’est pas encore le cas.